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Channel: N – Une Poésie
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Germain NOUVEAU (1851-1920) : Les mains

Aimez vos mains afin qu'un jour vos mains soient belles,Il n'est pas de parfum trop précieux pour elles, Soignez-les. Taillez bien les ongles douloureux, Il n'est pas d'instruments trop délicats pour...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Je sais là-bas une vierge rose

Je sais là-bas une vierge roseFleur du Danube aux grands yeux douxO si belle qu'un bouton de roseDans la contrée en est jaloux.Elle a fleuri par quelque soir pur,En une magique harmonieAvec son grand...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Sonnet d'or

Dans le soir triomphal la froidure agoniseEt les frissons divins du printemps ont surgi ;L'Hiver n'est plus, vivat ! car l'Avril bostangi,Du grand sérail de Flore a repris la maîtrise. Certe, ouvre ta...

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Germain NOUVEAU (1851-1920) : Dompteuse

Elle vint dans Ninive énorme, où sont les fous Qui veillent dans les lits et dorment sur les tables, Et le théâtre est cendre où, les soirs ineffables, Elle noyait sa tête aux crins des lions doux....

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : La cloche dans la brume

Écoutez, écoutez, ô ma pauvre âme ! Il pleure Tout au loin dans la brume ! Une cloche ! Des sons Gémissent sous le noir des nocturnes frissons, Pendant qu'une tristesse immense nous effleure. À quoi...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Presque berger

Les Brises ont brui comme des litaniesEt la flûte s'exile en molles aphonies. Les grands boeufs sont rentrés. Ils meuglent dans l'étableEt la soupe qui fume a réjoui la table. Fais ta prière, à Pan !...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Hiver sentimental

Loin des vitres ! clairs yeux dont je bois les liqueurs,Et ne vous souillez pas à contempler les plèbes.Des gels norvégiens métallisent les glèbes,Que le froid des hivers nous réchauffe les coeurs !...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Le regret des joujoux

Toujours je garde en moi la tristesse profondeQu'y grava l'amitié d'une adorable enfant,Pour qui la mort sonna le fatal olifant,Parce qu'elle était belle et gracieuse et blonde. Or, depuis je me sens...

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Germain NOUVEAU (1851-1920) : Dernier madrigal

Quand je mourrai, ce soir peut-être, Je n'ai pas de jour préféré, Si je voulais, je suis le maître, Mais… ce serait mal me connaître, N'importe, enfin, quand je mourrai. Mes chers amis, qu'on me...

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Emile NELLIGAN (1879-1941) : Soirs d'octobre

– Oui, je souffre, ces soirs, démons mornes chers Saints. – On est ainsi toujours au soupçon des Toussaints. – Mon âme se fait dune à funèbres hantises. – Ah ! donne-moi ton front, que je calme tes crise

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